De nombreux utilisateurs curieux sont impatients de savoir qui sont les Azerbaïdjanais et d'où ils viennent. Après les guerres russo-perses de 1813 et 1828, les territoires de l'État exalté d'Iran dans le Caucase ont été transférés à l'Empire russe, et les traités - Gulistan en 1813 et Turkmanchai en 1828 - ont créé de nouvelles frontières entre la Russie et l'Iran.

La formation de la République démocratique d'Azerbaïdjan a eu lieu en 1918. Malgré le fait qu'ils vivent des deux côtés de la frontière perse-azerbaïdjanaise, les Azerbaïdjanais forment une seule ethnie. Cependant, les nordistes et les sudistes diffèrent en raison de près de deux siècles d'évolution sociale distincte des Azerbaïdjanais iraniens et des Azerbaïdjanais en Azerbaïdjan russo-soviétique. La langue du peuple unit les Azerbaïdjanais, mais des siècles de séparation ont conduit à des différences significatives dans la structure grammaticale et lexicale de la langue. De plus, le turc et l'azéri sont suffisamment proches pour que leurs locuteurs puissent avoir une conversation simple sans connaissance préalable, ce qui a conduit certains linguistes turcs à les classer comme deux dialectes d'une même langue. Mais ce n'est qu'une petite partie de l'histoire complexe de l'origine de la nation des Azerbaïdjanais.

Étymologie du nom Azerbaïdjan

On pense que l'Azerbaïdjan porte le nom d'Atropates, un satrape (gouverneur) persan qui a régné à Atropatene (l'Azerbaïdjan iranien moderne) vers 321 av. Cela explique beaucoup de choses dans la question de l'origine des Azerbaïdjanais. Le nom Atropata est la forme hellénistique d'Aturpat qui signifie "gardien du feu", "feu" (plus tard corrompu en adur puis en āðar en nouveau persan ; aujourd'hui prononcé āzar). Le nom d'aujourd'hui Azerbaïdjan est la forme arabe d'Azarbaigan. Ce dernier est dérivé de Ādurbādagān, finalement de Āturpātakān, qui signifie "la terre associée à (satrap) Aturpat" (-an, ici corrompu en -kān, est un suffixe pour l'association ou la formation d'adverbes et de pluriels).

L'histoire de la nation azerbaïdjanaise est imprégnée de l'esprit de l'antiquité héroïque, faisant référence à l'époque des anciens satrapes et des adorateurs du feu iraniens.

Ethnonyme des Azerbaïdjanais

L'ethnonyme moderne "Azerbaijani" ou "Azerbaijani" fait référence aux peuples turcs de l'Azerbaïdjan iranien et de la République d'Azerbaïdjan. Ils s'appelaient historiquement (ou étaient appelés par d'autres) musulmans, turcs, turkmènes, persans ou ayami - c'est-à-dire que l'identification religieuse prévalait sur l'ethnie. Cela reflète l'origine des Azerbaïdjanais des Iraniens et des Turcs.

Lorsque le Caucase du Sud est devenu une partie de l'Empire russe au XIXe siècle, les autorités russes, qui classaient traditionnellement tous les Turcs comme Tatars, ont défini les Turcs vivant dans la région transcaucasienne comme des Tatars caucasiens ou Aderbeyan (Aderbeijan) pour les distinguer des autres Turcs. groupes. Le dictionnaire encyclopédique russe de Brockhaus et Efron , écrit dans les années 1890, décrivait également les «Tatars» en Azerbaïdjan comme des Aderbeyjans ( Aderbeyjans ), tout en notant que le terme n'était pas largement accepté. Cet ethnonyme a également été utilisé par Joseph Deniker, qui possède la description suivante :

Ainsi, les Aderbeijans du Caucase et de Perse, qui parlent le turc, sont du même type physique que les Perses Hajmei, qui parlent l'iranien.

Dans les publications en langue azérie, l'expression «nation azerbaïdjanaise», faisant référence à ceux qui étaient connus sous le nom de Tatars du Caucase, est apparue pour la première fois dans le journal Kashkul en 1880.

Récit

Cherchez une réponse à la question : "D'où viennent les Azerbaïdjanais en tant que nationalité ?" plonge dans l'antiquité profonde. Les anciens habitants de la région parlaient l'ancienne langue azerbaïdjanaise de la branche iranienne des langues indo-européennes. L'origine des Azerbaïdjanais aux premiers stades du développement de ce peuple était iranienne. Au 11ème siècle après JC, avec les conquêtes des Seldjoukides, les tribus turques Oghuz ont commencé à se déplacer à travers le plateau iranien vers le Caucase et l'Anatolie. L'afflux d'Oghuz et d'autres tribus turkmènes a été encore exacerbé par l'invasion mongole. Ici, les tribus Oguz se sont divisées en plusieurs groupes plus petits, dont certains (principalement sunnites) ont déménagé en Anatolie (c'est-à-dire les derniers Ottomans) et sont devenus des colons, tandis que d'autres sont restés dans la région du Caucase, et plus tard (en raison de l'influence de Safavi) se sont transformés en une enclave de l'islam chiite dans la région. Ces derniers durent longtemps conserver le nom de "Turkmènes" ou "Turcs" : depuis le XIIIe siècle, ils ont progressivement consolidé la population iranophone d'Azerbaïdjan (Azerbaïdjan historique, dit aussi Iranien) et de Shirvan (République de Azerbaïdjan), créant ainsi une nouvelle identité basée sur les Turcs chiites et Oghuz. Aujourd'hui, cette population turcophone est connue sous le nom d'Azéris.

Antiquité

La question « D'où viennent les Azerbaïdjanais ? pertinent à ce jour. On pense que les tribus albanaises de langue caucasienne sont les premiers habitants de la région dans laquelle se trouve la République moderne d'Azerbaïdjan. Les premières colonies iraniennes comprenaient les Scythes (royaume d'Ishkuz) au IXe siècle avant JC. Après les Scythes, les Mèdes sont venus dominer la région au sud de la rivière Aras. L'ancien peuple iranien des Mèdes a créé un immense empire entre 900 et 700 av. J.-C., que les Achéménides unirent dans leur empire vers 550 av. e. Au cours de cette période, le zoroastrisme s'est répandu dans le Caucase et l'Atropatène.

Sans connaître toute cette histoire longue et déroutante, il est impossible de comprendre d'où vient la nation des Azerbaïdjanais. Alexandre le Grand a vaincu les Achéménides en 330 avant JC, mais a permis au satrape médian Atropates de rester au pouvoir. Après la chute des Séleucides en Perse (en 247 avant JC), le Royaume d'Arménie contrôlait la majeure partie de l'Albanie du Caucase. Les Albanais du Caucase ont établi un royaume au premier siècle avant JC et sont restés largement indépendants jusqu'à ce que les Sassanides persans fassent de leur royaume un état vassal en 252 après JC. Le souverain de l'Albanie du Caucase, le roi Urnair, se rendit en Arménie puis adopta officiellement le christianisme comme religion d'État (au IVe siècle après JC), et l'Albanie resta un État chrétien jusqu'au VIIIe siècle. Le contrôle sassanide s'est terminé par une défaite face aux Arabes musulmans en 642 CE. e. en raison de la conquête musulmane de la Perse.

Moyen Âge

L'histoire de l'origine du peuple azerbaïdjanais, ayant traversé l'antiquité héroïque, s'étend sur tout le Moyen Âge. Les Arabes musulmans ont vaincu les Sassanides et les Byzantins lorsqu'ils se sont rendus dans la région du Caucase. Les Arabes ont fait de l'Albanie du Caucase un État vassal après la reddition de la résistance chrétienne dirigée par le prince Javanshir en 667.

Entre les IXe et Xe siècles, les auteurs arabes ont commencé à désigner la région située entre les rivières Kura et Aras sous le nom d'Arran. Pendant ce temps, les Arabes de Bassorah et de Kufa sont arrivés en Azerbaïdjan et ont saisi les terres que les peuples autochtones avaient laissées - ils sont devenus l'élite locale des propriétaires terriens là-bas. La conversion à l'islam a été lente car la résistance locale a persisté pendant des siècles, et le ressentiment a grandi lorsque de petits groupes d'Arabes ont commencé à migrer vers des villes telles que Tabriz et Maragha. Cet affluent a provoqué une révolte majeure en Azerbaïdjan iranien de 816 à 837, dirigée par le roturier zoroastrien local Babak. Cependant, malgré des poches de résistance continue, la plupart des Azerbaïdjanais se sont convertis à l'islam. Plus tard, aux Xe et XIe siècles, certaines parties de l'Azerbaïdjan étaient gouvernées par les dynasties kurdes des Sheddadids et des Ravvadids, ce qui révèle quelque peu la réponse à la question de savoir d'où venaient les Azerbaïdjanais.

Au milieu du XIe siècle, la dynastie seldjoukide a renversé la domination arabe et a créé un empire couvrant une grande partie de l'Asie du Sud-Ouest. La période seldjoukide a marqué l'afflux de nomades Oguz dans la région, et ce sont eux qui sont devenus les principaux "initiateurs" de l'origine du peuple azerbaïdjanais. L'identité turque émergente a été enregistrée dans des dastans épiques (poèmes), dont le plus ancien était le livre de Dede Korkut, qui raconte les premiers Turcs du Caucase et d'Asie Mineure.

La domination turque a été interrompue par les Mongols en 1227, mais elle est revenue avec les Timurides, puis les dynasties sunnites Kara Koyunlu et Ak Koyunlu qui dominaient l'Azerbaïdjan, de grandes parties de l'Iran, l'Anatolie orientale et d'autres parties mineures de l'Asie occidentale, jusque-là jusqu'aux Sébavides. prend le pouvoir en 1501. Mais l'histoire de l'origine des Azerbaïdjanais ne s'arrête pas là.

La modernité

Après l'effondrement de l'Empire russe pendant la Première Guerre mondiale, une République fédérative démocratique transcaucasienne de courte durée a été déclarée, constituant les républiques actuelles d'Azerbaïdjan, de Géorgie et d'Arménie. Cela a été suivi d'un massacre qui a eu lieu entre le 30 mars et le 2 avril 1918 dans la ville de Bakou et les environs de la province de Bakou de l'Empire russe, ainsi que de l'émergence des Azerbaïdjanais en tant que sujet politique.

Lorsque la république s'est effondrée en mai 1918, le principal parti Musavat a adopté le nom "Azerbaïdjan" pour la République démocratique d'Azerbaïdjan nouvellement créée, qui a été proclamée le 27 mai 1918 pour des raisons politiques, bien que le nom "Azerbaïdjan" ait toujours été utilisé pour désigner la région voisine du nord-ouest de l'Iran moderne. Ce fut la première république parlementaire moderne du monde turco-musulman. Parmi les réalisations importantes du parlement figurait l'élargissement du droit de vote des femmes, qui a fait de l'Azerbaïdjan le premier pays musulman à accorder aux femmes des droits politiques égaux à ceux des hommes. Une autre réalisation importante a été la création de l'Université d'État de Bakou, qui a été la première université de type moderne fondée dans l'Orient musulman. L'origine des Azerbaïdjanais en tant que nation est enracinée dans ces dures années de lutte anticommuniste.

En mars 1920, il était évident que la Russie soviétique attaquerait Bakou, dont elle avait tant besoin. Vladimir Lénine a déclaré que l'invasion était justifiée parce que la Russie soviétique ne pouvait pas se passer de pétrole. L'Azerbaïdjan indépendant n'a duré que 23 mois avant l'invasion de la 11e Armée rouge bolchevique, qui a créé l'AzSSR le 28 avril 1920. Bien que la majeure partie de l'armée azerbaïdjanaise nouvellement formée ait été engagée dans la répression du soulèvement arménien qui a ensuite éclaté au Karabakh, les Azerbaïdjanais n'ont pas renoncé rapidement et facilement à leur indépendance. Environ 20 000 soldats sont morts en résistant à l'attaque bolchevique.

La brève indépendance acquise par l'éphémère République démocratique d'Azerbaïdjan en 1918-1920 a été remplacée par plus de 70 ans de régime soviétique. Après la restauration de l'indépendance en octobre 1991, le pays a été entraîné dans une guerre avec l'Arménie voisine (le conflit du Karabakh).

Ethnogenèse des Azerbaïdjanais

Dans de nombreuses sources, ils sont qualifiés de peuple turc en raison de leur langue turque. Les Azerbaïdjanais modernes sont principalement considérés comme les descendants des Albanais du Caucase et des peuples iraniens qui vivaient dans les régions du Caucase et du nord de l'Iran - avant la turquification.

L'histoire de l'origine de la nation des Azerbaïdjanais ne s'arrête pas là. Au début du XIe siècle, les hordes Ghuzz (d'abord en petits groupes, puis en nombre important) sous le règne des Seldjoukides occupèrent l'Azerbaïdjan. En conséquence, la population iranienne du pays et des parties adjacentes de la Transcaucasie est devenue turcophone, et les caractéristiques de la langue turque Ashkharbaidzhani, telles que les intonations persanes et la négligence de l'harmonie vocale, reflètent l'origine non turque de la langue locale. population. C'est de là que venaient les Azerbaïdjanais.

Ainsi, la migration turque séculaire et la turquification de la région ont contribué à façonner l'identité ethnique moderne. L'origine des Azerbaïdjanais en tant que nation était en grande partie due à la turquisation.

Turcisation

La première grande incursion turque dans la région maintenant connue sous le nom d'Azerbaïdjan a commencé et s'est accélérée pendant la période seldjoukide. La migration des Turcs Oghuz de l'actuel Turkménistan, comme en témoignent les similitudes linguistiques, est restée élevée tout au long de la période mongole, car de nombreuses troupes sous les Ilkhans étaient turques. Pendant la période safavide, la turquification de l'Azerbaïdjan s'est poursuivie sous l'influence de Qizilbash, l'armée turque qui était l'épine dorsale de l'empire safavide. Le nom même de l'Azerbaïdjan vient du nom pré-turc de la province d'Azarbaijan ou Adarbaijan et illustre un changement progressif de langue, car les noms de lieux ont survécu à la turquification, bien qu'avant cela ils existaient sous une forme différente.

La plupart des chercheurs considèrent la turquification linguistique des peuples autochtones majoritairement non turcophones et l'assimilation de petits groupes de tribus turques comme la version la plus probable de l'origine du peuple azerbaïdjanais.

racines iraniennes

L'origine iranienne des Azerbaïdjanais est probablement liée à d'anciennes tribus telles que les Mèdes en Azerbaïdjan iranien, ainsi qu'aux anciens envahisseurs scythes arrivés au VIIIe siècle av.

Encyclopædia Iranica écrit:

Les turco-azerbaïdjanais descendent principalement d'anciens habitants iraniens.

Un certain nombre d'ethnies iraniennes sont encore présentes en Azerbaïdjan.

racines caucasiennes

Alors d'où viennent les Azerbaïdjanais ? Selon les informations de l'Encyclopædia Britannica, ils sont d'origine ethnique mixte. L'élément ethnique le plus ancien de leur généalogie remonte aux anciens habitants de la Transcaucasie orientale et, peut-être, aux Mèdes du nord de la Perse. C'est de là que venaient les Azerbaïdjanais.

Il est prouvé qu'en dépit d'invasions et de migrations répétées, les Caucasiens indigènes ont peut-être été culturellement assimilés, d'abord par les anciens peuples iraniens, puis par les Oghuz. Des informations considérables ont été apprises sur les Albanais du Caucase, y compris leur langue, leur histoire et leur conversion précoce au christianisme. La langue Udi qui est encore parlée en Azerbaïdjan peut être un vestige de l'ancien albanais. Voici la réponse à la question de savoir d'où viennent les Azerbaïdjanais dans le Caucase.

Cette influence de la culture caucasienne s'est propagée plus au sud - jusqu'à l'Azerbaïdjan iranien. Au cours du premier millénaire avant notre ère, un autre peuple caucasien, les Mannais (Mannai), habitait la majeure partie de l'Azerbaïdjan iranien. Affaiblis par les conflits avec les Assyriens, les Mannais auraient été conquis et assimilés par les Mèdes vers 590 av. e.

D'où vient la nation azerbaïdjanaise : la recherche génétique

Des études génétiques montrent que les Azerbaïdjanais du Nord sont plus étroitement liés à d'autres peuples caucasiens tels que les Géorgiens et les Arméniens qu'aux Iraniens ou aux Turcs. Les Azerbaïdjanais iraniens sont génétiquement plus similaires aux Azerbaïdjanais du nord et aux populations turques voisines qu'aux peuples turcs géographiquement éloignés d'Asie centrale. Cependant, il est également important que les indicateurs de mélange génétique d'Asie centrale (en particulier l'haplogroupe H12), en particulier les Turkmènes, soient encore plus élevés chez les Azerbaïdjanais que chez leurs voisins géorgiens et arméniens. Les populations iranophones d'Azerbaïdjan (Talysh et Tats) sont génétiquement plus proches des Azerbaïdjanais que de la population iranienne elle-même. De telles données génétiques soutiennent l'idée que cette nation descend de la population indigène vivant dans la région, qui a adopté la langue turque dans le processus de "domination élitiste". Le nombre limité d'immigrants turcs a eu un impact culturel important, mais n'a laissé qu'une petite trace génétique patrilinéaire.

L'histoire de l'origine de la nation des Azerbaïdjanais est assez déroutante même au niveau génétique. L'analyse de l'ADNmt montre que les Perses, les Anatoliens et les Caucasiens font partie d'un grand groupe d'Eurasie occidentale qui est secondaire au Caucasien. Bien que l'analyse génétique de l'ADNmt indique que les populations caucasiennes sont génétiquement plus proches des Européens que des Moyen-Orientaux, les résultats du chromosome Y indiquent une relation plus étroite avec les groupes du Moyen-Orient.

Les Iraniens ont une gamme relativement large d'haplotypes du chromosome Y. La population du centre de l'Iran (Ispahan) présente une similitude plus étroite en ce qui concerne la répartition des haplogroupes entre les Caucasiens et les Azerbaïdjanais qu'avec la population du sud et du nord de l'Iran. La gamme d'haplogroupes dans la région peut refléter un mélange génétique historique, peut-être à la suite de migrations mâles invasives.

La dernière étude comparative (2013) sur la pleine diversité de l'ADN mitochondrial chez les Iraniens a montré que les Azerbaïdjanais iraniens sont plus liés au peuple géorgien qu'aux autres Iraniens, ainsi qu'aux Arméniens. Cependant, le même graphique à échelle multivariée montre que les Azerbaïdjanais du Caucase, malgré leur supposée ascendance commune avec les Azéris iraniens, sont plus proches des autres Iraniens (par exemple les Perses, etc.) que des Azéris iraniens eux-mêmes.

Langue

L'azerbaïdjanais (également appelé turc azéri) est une langue turque parlée principalement par les Azerbaïdjanais, qui se concentrent principalement dans la Transcaucasie et l'Azerbaïdjan iranien. La langue a un statut officiel dans la République d'Azerbaïdjan et au Daghestan (sujet fédéral de la Russie). Cependant, il n'a pas de statut officiel en Azerbaïdjan iranien, où vit la majorité des Azerbaïdjanais. Il est également parlé dans les communautés azéries de Géorgie et de Turquie, ainsi que dans les diasporas, principalement en Europe et en Amérique du Nord.

Cette langue fait partie de la branche Oguz des langues turques. Il a deux branches principales: l'Azerbaïdjan du Nord (en République d'Azerbaïdjan et en Russie, basé sur le dialecte Shirvan) et l'Azerbaïdjan du Sud (en Iran, basé sur le dialecte de Tabriz). Il est étroitement lié aux langues turque, kashgaï, gagaouze, turkmène et tatar de Crimée.

Origine de la langue

La langue azerbaïdjanaise s'est développée à partir de la branche orientale de la branche turque Oghuz (turque occidental) des langues, qui s'est répandue en abondance dans le Caucase, l'Europe de l'Est et le nord de l'Iran, ainsi qu'en Asie occidentale lors des migrations turques médiévales. Le persan et l'arabe ont influencé cette langue, mais les mots arabes ont été principalement transmis par le persan littéraire. Les dialectes iraniens ont eu l'influence la plus profonde sur les langues azerbaïdjanaise et ouzbèke - principalement en phonologie, syntaxe et vocabulaire, dans une moindre mesure en morphologie.

La langue turque d'Azerbaïdjan a progressivement remplacé les langues iraniennes dans la région qui est aujourd'hui le nord de l'Iran. Au début du XVIe siècle, il est devenu dominant dans la région et était la langue parlée dans les États des Safavides et des Afsharids.

Le développement historique de la langue azerbaïdjanaise peut être divisé en deux périodes principales : ancienne (du XVIe au XVIIIe siècle) et moderne (du XVIIIe siècle à nos jours). L'azéri ancien diffère de son descendant en ce qu'il contient beaucoup plus d'emprunts, de phrases et d'éléments syntaxiques persans et arabes. Les premiers écrits en azerbaïdjanais montrent également l'interchangeabilité linguistique entre les éléments des dialectes Oghuz et Kypchak sous de nombreux aspects (par exemple, les pronoms, les terminaisons, les participes, etc.).

En passant progressivement de la simple langue de la poésie épique et lyrique à celle du journalisme et de la recherche scientifique, sa version littéraire s'est unifiée et simplifiée, avec la perte de nombreux éléments turcs archaïques, iranismes et ottomanismes, ainsi que d'autres mots, expressions et règles qui n'ont pas réussi à gagner en popularité parmi les masses azerbaïdjanaises.

Entre 1900 et 1930, il y avait plusieurs approches concurrentes pour unifier la langue nationale dans l'actuelle République d'Azerbaïdjan, popularisées par des universitaires tels que Hasan-bek Zardabi et Mammad-aga Shakhtakhtinsky. Malgré des différences importantes, ils visaient tous avant tout à faciliter l'apprentissage de la lecture pour les masses semi-analphabètes. Tous ont critiqué la surutilisation des éléments persans, arabes et européens dans la langue familière et littéraire et ont appelé à un style plus simple et plus populaire.

La conquête russe de la Transcaucasie au XIXe siècle a divisé l'unique communauté culturelle et linguistique en deux États. L'Union soviétique a contribué au développement de la langue, mais l'a considérablement modifiée avec deux changements successifs dans le système d'écriture - du persan au latin, puis a même tenté d'introduire l'alphabet cyrillique, tandis que les Azerbaïdjanais iraniens ont continué à utiliser les lettres persanes, comme ils avaient fait pendant des siècles. Malgré l'utilisation généralisée de la langue azerbaïdjanaise dans l'AzSSR, elle n'est devenue officielle qu'en 1956. Après l'indépendance, la population a décidé de revenir à l'écriture latine.

Azerbaïdjanais en Iran

En Iran, des Azéris comme Sattar Khan prônaient une réforme constitutionnelle. La révolution constitutionnelle perse de 1906-1911 a ébranlé la dynastie Qajar. Le parlement (mejlis) a été fondé sur les efforts des constitutionnalistes, les premiers journaux démocratiques sont apparus. Le dernier Shah de la dynastie Qajar a été rapidement destitué à la suite d'un coup d'État militaire dirigé par Reza Khan. Dans un effort pour imposer l'homogénéité nationale dans un pays où la moitié de la population était constituée de minorités ethniques, Reza Shah a rapidement interdit l'utilisation de la langue azérie dans les écoles, ainsi que les représentations théâtrales, les rites religieux et les livres.

Après le renversement de Reza Shah en septembre 1941, les troupes soviétiques ont pris le contrôle de l'Azerbaïdjan iranien et ont aidé à établir le gouvernement populaire d'Azerbaïdjan, un État fantoche dirigé par Seyid Jafar Pishevari.

La présence militaire soviétique en Azerbaïdjan iranien visait principalement à assurer l'approvisionnement des alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Préoccupés par la présence soviétique continue après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont fait pression sur les Soviétiques pour qu'ils quittent les territoires iraniens d'ici la fin de 1946. Immédiatement après cela, le gouvernement iranien a repris le contrôle de l'Azerbaïdjan iranien.

Le 11 décembre, les forces iraniennes sont entrées à Tabriz et le gouvernement de Pishevari s'est rapidement effondré. En effet, les Iraniens ont été accueillis avec enthousiasme par le peuple azerbaïdjanais, qui préférait fortement la domination de Téhéran à celle de Moscou.

La volonté soviétique de renoncer à son influence en Azerbaïdjan iranien est probablement due à plusieurs facteurs, notamment la prise de conscience que le sentiment d'autonomie était exagéré et que les concessions pétrolières étaient un objectif beaucoup plus important. Ainsi, le milieu du XXe siècle a achevé l'histoire de l'origine du peuple azerbaïdjanais.

Géographiquement situé à la frontière Europe-Asie, l'Azerbaïdjan dans le passé historique était à l'intersection de diverses civilisations - cultures achéménide-sassanienne, romaine-byzantine, scythe-khazar, turco-oguz. La situation géographique favorable et la nature riche de cette région, même dans les temps anciens, sont devenues la raison de la transformation de ce territoire en une colonie densément peuplée. Depuis cette époque jusqu'à aujourd'hui, l'Azerbaïdjan est entré dans l'histoire comme un pays qui se distingue par un haut niveau de tolérance. Cette région est le berceau du zoroastrisme, le berceau du christianisme dans le Caucase, le lieu de l'islam généralisé, le territoire de coexistence pacifique de divers groupes ethniques, un lieu de symbiose mutuellement bénéfique de diverses cultures. Des sources historiques indiquent que la composition ethnique de l'Azerbaïdjan était en constante expansion.

Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan se distingue par sa palette ethnique. Ici, avec les Turcs azerbaïdjanais, vivent des groupes ethniques tels que les Juifs des montagnes, les Kurdes, les Talysh, les Tats, les Molokans, les Ingiloi, les Tsakhurs, les Avars, les Lezgins, les Khinalygs, les Buduglu, les Gryz. Les représentants de tous les groupes ethniques ci-dessus se considèrent comme des Azerbaïdjanais. En même temps, ils ont conservé des éléments d'une culture spécifique. Cette culture s'affiche dans la vie quotidienne, la créativité, la cuisine et les divers rituels de ces peuples.

groupes ethniques

les Juifs

L'un des peuples les plus anciens sur le territoire de l'Azerbaïdjan sont les Juifs. Aujourd'hui, les Juifs vivent à Bakou, Sumgayit, ainsi que dans les régions de Guba, Oguz et Goychay. Situé dans la région de Guba, le "village rouge" est la colonie juive de montagne la plus densément peuplée au monde. Les Juifs d'Azerbaïdjan ont toujours été représentés par des Juifs des montagnes. Moïse Kalankatuysky date l'arrivée des Juifs des montagnes dans le Caucase au premier siècle avant JC. Les opinions des chercheurs sur cette question varient. Selon une théorie, l'une des plus anciennes communautés juives, les Juifs des montagnes, serait issue de la lignée des fils d'Israël, réinstallés par les shahs d'Assyrie et Babil de Palestine à Médie. Leurs ancêtres étaient les premiers adeptes du judaïsme. Vivant à Media, leurs tribus se sont entrelacées avec les Tatami, à la suite de quoi les Juifs des montagnes parlent la langue Tat, qui est l'un des dialectes farsi contenant des mots des anciennes langues hébraïque et aramitique. Les Juifs des montagnes d'Azerbaïdjan sont divisés en 3 groupes locaux :

Guba (guboys) - Région de Guba en Azerbaïdjan, principalement dans le "village rouge".

Shirvans (Shirvons) - Au nord-est de l'Azerbaïdjan, l'ancien village de Muji dans la région de Shamakhi en Azerbaïdjan, ainsi que la ville de Bakou.

Oguz - Oguz, Ganja, Ismayilli, Shemakha.

Talisch

Les personnes vivant dans le sud-est de l'Azerbaïdjan, sur le territoire des régions de Lankaran, Astara, Masalli et Lerik de la République d'Azerbaïdjan, ainsi que dans le nord de l'Iran. Ils parlent la langue talysh, qui fait partie de la famille des langues iraniennes. Les scientifiques de l'ancienne union considéraient les Talysh comme des indigènes. Ils considéraient les Talysh comme les descendants des Kaduses, l'une des plus anciennes tribus des indigènes de l'Azerbaïdjan. Mais les scientifiques occidentaux doutent de l'exactitude de cette affirmation. À leur avis, l'arrivée des Talysh sur le territoire de l'Azerbaïdjan est associée au nom du commandant Gengis Khan Talysh (XIIIe siècle). La culture matérielle et spirituelle des Talysh ne diffère pas beaucoup de celle de l'Azerbaïdjan.

Kurdes

Aujourd'hui, les Kurdes vivent en Azerbaïdjan dans le centre régional de la région de Syadarak de la République autonome du Nakhitchevan, dans le village de Teyvaz dans la région de Julfa et dans le village de Dariakend dans la région de Sharur. De plus, avant l'occupation arménienne, les Kurdes vivaient à Lachin (villages de Garakechdi, Chiragly, Minkend), Kalbajar (les villages d'Akhdzhakyand et de Zar étaient complètement habités, dans le reste ils vivaient mixtes), région de Gubadli (village de Zilanly) de la République d'Azerbaïdjan . Ils parlent le kurde, qui fait partie de la famille des langues iraniennes.

tatouages

Un petit peuple vivant principalement dans les régions de Guba, Khizi et Khachmaz, ainsi que dans certains villages de la ville de Bakou. Selon certains chercheurs, vivant le long de la côte ouest de la mer Caspienne, d'Absheron à Derbent, les Tats sont les descendants des anciens Iraniens réinstallés sur ces terres et constituent sans aucun doute l'une des couches ethniques les plus anciennes de la Territoire de Shirvan.

Avars

Les Avars sont une minorité ethnique habitant principalement les régions de Zagatala et de Balakan de la République d'Azerbaïdjan. Ils parlent la langue avare, qui fait partie de la famille des langues du Caucase du Nord. Les Avars sont étroitement liés aux Azerbaïdjanais. Aujourd'hui, les Avars vivent de manière compacte dans le village de Gabagchol, les villages de Jar, Zilban, Mazykh, Beretbinya, Dzhindzhartala, Kateh, Meshashambul, Makhamalar, Goyamtala, entretenant des relations familiales étroites avec les Azerbaïdjanais. Ils professent l'Islam.

Peuples Shahdag ou groupe ethnique national Shahdag

Une partie intégrante des Azerbaïdjanais. Les groupes ethniques qui font partie du groupe ethnique national Shahdag, selon les villages dans lesquels ils vivent - Khinalyg, Gryz, Budug et Rutul de la région de Guba de la République d'Azerbaïdjan, sont appelés khynalygs, gryzs, buduglus et rutuls. Malgré le petit nombre de ces villages, la population de chacun d'eux est un groupe ethnique distinct.

Khynalygs Parmi les petits peuples des indigènes d'Azerbaïdjan, les Khynalygs se distinguent par leurs spécificités. La langue de cette ethnie fait partie de la famille des langues caucasiennes. Dans la littérature historique et ethnographique, en raison de sa situation à proximité du mont Shahdag, on l'appelle le «peuple Shahdag». Les Khinaligs sont l'un des plus anciens colons sur le territoire de l'Azerbaïdjan. Ce groupe ethnique a la seule langue et la seule implantation au monde. Cela signifie qu'il n'y a qu'un seul village dans le monde et la langue Khinalyg, et qu'ils sont situés sur le territoire de la région de Guba.

Gryzly Petit groupe ethnique vivant dans le nord de l'Azerbaïdjan, dans certains villages des régions de Guba et de Khachmaz. Ils parlent la langue Gryz, qui fait partie de la famille des langues Nakh-Daghestan, un groupe de langues Lezgi.

Groupe ethnique Rutuli sur le territoire de l'Azerbaïdjan et de la Russie. Ils professent l'Islam adopté avec l'arrivée des Arabes dans le Caucase au VIIème siècle. La langue principale est le Rutul. Parallèlement à cela, les rutuli parlent parfaitement les langues des pays de résidence (azéri et russe).

Buduglu Représentants du groupe ethnique national azerbaïdjanais identifié comme le "groupe ethnique national Shahdag". Le premier document officiel qui mentionne le budughlu est un décret daté de 1607 du souverain des Safavides, Shah Abbas I. Historiquement, les budughlu étaient divisés en clans séparés, petites et grandes unions familiales, et à ce jour ils portent les noms de ces clans. Comme les autres peuples montagnards, les Buduglu mènent une vie sédentaire.

Lezgins

L'un des peuples caucasiens vivant sur le territoire de l'Azerbaïdjan et du Daghestan. En Azerbaïdjan, les Lezgins vivent de manière compacte principalement dans les régions de Guba, Gusar, Khachmaz, ainsi qu'à Bakou, Ganja, Sumgayit et Mingechevir, dans les régions de Gabala, Ismayilli, Oguz et Goychay. Les Lezgins représentent 2,2% de la population totale de l'Azerbaïdjan.

Molokans

Aujourd'hui, en Azerbaïdjan, les Molokans vivent principalement à Bakou, Sumgayit, Shamakhi, Ismayilli, Gadabay et Guba. Les premières communautés molokan en Azerbaïdjan sont apparues au milieu du XVIIIe siècle. Ils ont été exilés ici pour être en désaccord avec les croyances de l'Église orthodoxe. Dans le village bien connu d'Ivanovka, dans la région d'Ismayilli en Azerbaïdjan, vivent des représentants du genre des Molokans exilés ici de Russie.

Ingiloy

Ils vivent principalement dans les régions de Gakh et de Zagatala en Azerbaïdjan. À l'époque de Shah Abbas Ier, ils se sont convertis à l'islam. La partie majoritairement musulmane et chrétienne de ce groupe parle le dialecte méridional du groupe de langues géorgiennes. La principale occupation des Ingilois vivant dans les régions des contreforts du Grand Caucase est la culture du tabac, la culture des céréales, la viticulture, l'élevage et la culture des plantes de Bukotsvetnye.

gitans

L'un des peuples nomades d'origine indo-européenne, présent dans toute l'Eurasie. Afin d'empêcher les soulèvements des tribus locales, Shah Abbas I a réinstallé les Tsiganes sur le territoire de Balakan. Ils vivent principalement dans les villages de Shambulbin, Gyulyuzyanbin, Malikzade. Les gitans de Balakan sont de langue persane. De plus, des gitans vivent à Shamakhi, Yevlakh et Borchali. Les gitans ont toujours mené une vie nomade. Parallèlement à l'élevage bovin traditionnel et à l'élevage de chevaux, ils étaient engagés dans la forge, la réparation et la fabrication de divers outils agricoles, de petits appareils électroménagers.

Assyriens

L'un des groupes ethniques vivant sur le territoire de la République d'Azerbaïdjan. Les racines anciennes de ce groupe sont associées aux Assyriens qui vivaient dans ce qui est aujourd'hui l'Iran et la Turquie. Aujourd'hui, en tant que petit groupe ethnique, ils vivent dans la zone de Zagatala en Azerbaïdjan.

Oudins (Udi, Ooty)

L'un des petits peuples indigènes aborigènes d'Azerbaïdjan. Ce groupe ethnique habitait la province d'Uti de l'ancienne Albanie du Caucase et, au XIXe siècle, plusieurs colonies de la région de Nukha (l'actuelle région de Sheki). Aujourd'hui, ils vivent principalement dans le village de Nij dans la région de Gabala et en partie dans le centre régional de la région d'Oguz. Sur la carte ethnique du monde, l'ethnie Udi se situe principalement sur le territoire de l'Azerbaïdjan. Les Udins sont l'un des anciens habitants du Caucase. La langue de ce groupe ethnique, qui a conservé ses nombreux éléments anciens, est incluse dans le sous-groupe Lezgin des langues caucasiennes. Historiquement, les Udins adoraient la divinité du Soleil et de la Lune et, au début du IVe siècle, ils adoptèrent le christianisme.

Coutumes et traditions azerbaïdjanaises ont parcouru un long chemin avant de former les espèces qui nous sont familières maintenant. Plusieurs siècles ont été nécessaires à leur formation, et de nombreux événements, tant positifs que négatifs, sont devenus la cause de leur apparition. Les traditions azerbaïdjanaises reflètent également diverses visions du monde religieux des gens, la particularité de leur mentalité et l'influence d'autres cultures. Au XXe siècle, le gouvernement centralisé (soviétique) de la république a tenté d'éradiquer de nombreuses traditions, mais personne ne pourra jamais détruire ce qui fait partie d'une personne chez une personne. C'est pourquoi de nombreuses traditions anciennes sont encore vivantes aujourd'hui.

Après avoir bu du thé, des seconds plats, des légumes verts et des légumes frais sont servis, puis - des bonbons ou du dovga. Il n'est pas d'usage de prendre de la nourriture avec la main gauche. Le riz se prend à la rigueur, certains plats sont d'ailleurs réputés pas honteux à prendre avec la main ou un morceau de pain. En milieu urbain, un repas se déroule généralement selon les normes européennes, avec présence de couverts et de portions individuelles. Dans les zones rurales, en particulier lorsqu'il s'agit d'une sorte de fête communautaire, les règles de comportement à table sont plus libres et informelles.

L'une des principales caractéristiques de la cuisine azerbaïdjanaise, comme toute cuisine orientale, est l'arôme unique et le goût épicé des plats. Une variété d'épices donne un effet si étonnant à la cuisine azerbaïdjanaise. Une attention particulière doit être portée au safran et au sumac (épine-vinette en poudre). Le premier est devenu partie intégrante de nombreux pilafs. Et le sumac est servi avec des plats de viande. Soit dit en passant, une autre caractéristique distinctive de la cuisine azerbaïdjanaise est l'utilisation de l'agneau. Dolma en est préparé, ce qui ressemble beaucoup aux rouleaux de chou.

Des plats tels que le kyufta bozbash (bouillon avec boulettes de viande, pommes de terre et petits pois), le dovga (soupe au lait aigre) et, bien sûr, le kebab sont largement connus. Diverses régions d'Azerbaïdjan proposent également des modes de cuisson particuliers. Par exemple, dans le nord-ouest du pays, le plat Khingal est populaire, ce qui ressemble beaucoup aux boulettes. Sa garniture est à base de viande, de kurut (fromage cottage séché) et d'oignons frits. Lenkoraniya est célèbre pour ses poulets farcis aux noix, à la marmelade et aux oignons. Les produits de confiserie peuvent être divisés en deux groupes : les biscuits (shaker-luku, unlanan, kurabye) et les tartes fourrées aux noix, connues sous le nom de baklava. La boisson nationale la plus courante est le sorbet. Il est composé de graines de citron, de safran, de sucre, de basilic et de menthe et de divers fruits.

Ne soyez pas surpris si le premier plat servi à table est le thé. Pour les Azerbaïdjanais, la consommation de thé est depuis longtemps devenue un patrimoine culturel et esthétique, qui a ses propres méthodes et règles. Une fois le thé terminé, des plats principaux, des légumes frais et des herbes sont servis, et à la fin - du dovga ou des bonbons. De nombreux plats doivent être mangés à l'aide des mains, par exemple, il est de coutume de prendre du riz avec une pincée. Le déjeuner azerbaïdjanais peut durer environ trois heures. Cependant, en milieu urbain, le repas se tient souvent selon les normes européennes familières aux étrangers.

Salon de thé

Une autre tradition associée à la cérémonie du thé. Contrairement au salon de thé standard d'Asie centrale, où vous pouvez boire du thé et prendre un copieux déjeuner, le salon de thé azerbaïdjanais ne sert que du thé. Seuls des bonbons et sucreries peuvent lui être offerts, mais pas de nourriture. Dans la compréhension moderne d'une personne étrangère, un salon de thé peut être appelé en toute sécurité un club, et exclusivement pour les hommes. Ici, ils discutent des nouvelles, des affaires, font des projets, se souviennent du passé et, surtout, entretiennent des relations. En un sens, il s'agit d'une institution conçue pour maintenir la stabilité dans la société. Les voisins qui se sont disputés pendant la journée se retrouvent dans la maison de thé le soir. Et ici, dans le cercle des voisins, des amis, autour d'un verre de thé, ils peuvent discuter sereinement de leurs problèmes et trouver une issue mutuellement bénéfique à la situation actuelle.

Vacances

Parmi les fêtes célébrées par les Azerbaïdjanais, Kurban Bayram (fête du sacrifice), orujluk (fête du jeûne) sont largement célébrées. Novruz Bayram est le plus célébré. Cette ancienne fête folklorique du nouvel an et du printemps. Il est célébré le 21 mars - le jour de l'équinoxe de printemps. Ils s'y préparent depuis la fin de l'hiver : ils réparent des appartements, cousent de nouveaux vêtements, mais surtout, ils font pousser du blé sur des assiettes, puis le font bouillir d'une manière spéciale. Le soir du jour de la fête, une table est dressée avec des plats riches pour que l'année soit riche et fertile. De petits feux de joie sont allumés dans les cours, sur lesquels les enfants plus âgés sautent sous la surveillance d'enfants plus âgés. La célébration de Novruz est l'une des traditions folkloriques intéressantes de l'Azerbaïdjan. Novruz est une fête du printemps, le début d'une nouvelle année. Avant la célébration de Novruz, les Azerbaïdjanais célèbrent un certain nombre de jours précédents, qui sont des vacances à l'occasion de la fin de l'Ancien et du début du Nouvel An. On parle de quatre mercredis pré-fêtes : Su Chershenbe (mercredi sur l'eau), Odlu Chershenbe (mercredi sur le feu), Torpag Chershenbe (mercredi sur terre) et Akhir Chershenbe (le dernier mercredi). Selon les croyances populaires, le premier mercredi, l'eau a été renouvelée, les eaux stagnantes ont commencé à bouger. Dans le deuxième - le feu, dans le troisième - la terre. Le quatrième mercredi, le vent ouvrit les bourgeons des arbres et, selon les signes folkloriques, le printemps arriva.

Chiffon

En ce qui concerne les traditions vestimentaires, les costumes nationaux des Azerbaïdjanais sont très beaux et originaux. Les robes pour femmes ont une silhouette et une coupe élégantes, soulignant les pays flexibles des beautés azerbaïdjanaises. Ils sont décorés de broderies complexes et garnis d'une belle tresse "dorée". Les vêtements pour hommes sont également très distinctifs. Elle met l'accent sur leur masculinité, ne contraint pas leurs mouvements rapides. Les vêtements pour femmes étaient principalement cousus en soie et en velours, et les vêtements pour hommes en tissu et en cachemire fait maison. Un élément notable du costume azerbaïdjanais est le sous-vêtement. Elle (femmes et hommes) a été cousue à partir de toile et de coton. Les riches beautés sont en soie. Les vêtements pour femmes se distinguaient par la luminosité des couleurs. Un caftan court et ajusté avec un ourlet plissé était porté par-dessus la chemise, et en hiver, une veste sans manches matelassée supplémentaire était portée. Les cheveux de la femme ont été placés dans une couverture étroite et droite et un chapeau bas avec un foulard a été mis sur sa tête. En quittant la cour, surtout en ville, un châle ou une longue cape spéciale - un voile - était jeté sur l'écharpe. Les chaussures pour hommes étaient des bâtons en cuir, des bottes souples et des chaussures à bouts retroussés. Les femmes portaient leurs propres chaussettes tricotées à la maison, parfois avec des semelles en cuir ourlées, et en quittant la maison, elles mettaient des mules avec un petit talon et des orteils pointus et retroussés. Dans des conditions de forte inégalité sociale, de grandes différences ont été observées dans les vêtements des différents groupes sociaux de la population. Les hommes riches portaient des vêtements faits de matériaux coûteux - tissu fin, soie; Le manteau circassien était orné de poches de poitrine, qui servaient autrefois de cartouchières, de gazyrs, et ceint d'une fine ceinture de cuir ornée de bijoux en argent incrustés. Les femmes riches ont également cousu des vêtements à partir de tissus coûteux - soie, brocart, velours; ils portaient une large ceinture de cuir ou de velours avec de belles boucles d'argent et des pièces pendantes. Leur costume était complété par de nombreux bijoux - bracelets, monisto, cloches, bagues. À l'heure actuelle, les hommes et les femmes portent des vêtements de type européen courant. Les éléments distincts du costume national (papakhas pour les hommes et jupes larges pour les femmes, châles, foulards) ne se trouvent que dans les zones rurales, principalement chez les personnes âgées.

Mariage

Les rituels et cérémonies nationales les plus riches étaient et restent les cérémonies de mariage. Ils commencent par une annonce...

Les parents du marié envoient un proche parent chez la fille. Il doit dire à propos de l'intention de venir au matchmaking. Il arrive que dans la maison les filles ne donnent pas leur consentement. Dans ce cas, le plus respecté de la famille du marié essaie d'obtenir le consentement des parents de la fille.

Le thé dans la tradition azerbaïdjanaise est un attribut indispensable du jumelage. Il n'est pas d'usage que les gens de ce pays parlent directement : ils disent, mariez votre fille à notre fils. Le fait que les entremetteurs viendront à la maison est signalé à l'avance, et sans grande publicité. Au cours du matchmaking lui-même, la conversation ne se poursuit que par allusions et demi-indices. Et la réponse est également donnée de manière ambiguë, et un non-Azerbaïdjanais ne comprendrait pas une telle réponse. En général, il est donné par le thé : si du sucre est mis dans le thé offert aux entremetteurs, alors vous devez vous préparer pour le mariage. Si le sucre était servi séparément du thé, cela signifie un refus.

Traditions de mariage particulièrement intéressantes Azerbaïdjan . Il existe de nombreuses coutumes pré-mariage différentes dans ce pays. L'un des tout premiers est le gendarme de Khabar ou la notification de matchmaking. Si la famille de la fille n'est pas d'accord avec le jumelage, les proches du garçon demandent l'aide de personnes respectées pour les aider à obtenir le consentement. Il existe également une coutume de petits mariages, selon laquelle la mariée est courtisée par la mère du jeune homme et un autre parent proche.

Les Azerbaïdjanais ont de petites et de grandes fiançailles. Il n'y a pas de marié lors des premières fiançailles, mais les proches du petit ami donnent à la mariée une bague de fiançailles, une écharpe et des bonbons. Quelques mois plus tard vient l'engagement principal. Pour ces fiançailles, la jeune fille reçoit de nombreux cadeaux, à l'exception des chaussures. Le cadeau traditionnel le plus intéressant est le « shah ». C'est une décoration de mariage faite d'une branche d'arbre, sur laquelle sont attachés des bougies, un miroir, du brocart, des fruits et des bonbons. La dot de la mariée est apportée chez le marié quelques jours avant le mariage.

La légalisation religieuse du mariage a lieu avant le mariage. La cérémonie est célébrée par Molla (représentant de la mosquée musulmane), qui est remercié avec de l'argent et un morceau de sucre. Lors de cette cérémonie, seuls les parents les plus proches sont présents. Le mariage proprement dit ("Toi") peut durer jusqu'à trois jours. Tous les invités disent des mots gentils aux jeunes mariés et dansent. À gauche et à droite du marié se trouvent ses amis les plus proches (jeunes). La mère du marié doit leur préparer des cadeaux. L'essentiel est que les mariés dansent beaucoup.

Choix du nom

Le choix des noms pour les nouveau-nés peut également être distingué comme une coutume. Le choix d'un nom est généralement associé à certaines difficultés. Les représentants du peuple dominant sont plus libres lorsqu'ils choisissent un nom pour un enfant. Le choix peut se porter sur un nom qui rime avec le nom de l'enfant précédent, Sans trop prêter attention à la signification, le nom de l'ancien représentant du genre, ou simplement à la discrétion du parent ou d'un autre parent.

La famille et la vie familiale sont porteuses de la riche culture traditionnelle de l'ethnie. La vie de famille des Azerbaïdjanais se distinguait par un grand nombre de relations patriarcales. L'homme - le chef de famille - était le gestionnaire souverain des biens mobiliers et immobiliers, à l'exclusion de la dot de sa femme. Les enfants étaient élevés dans la stricte obéissance à leur père et aux hommes plus âgés. La femme était dans une soumission inconditionnelle à son mari, ainsi qu'à sa belle-mère et à d'autres femmes plus âgées dans la maison de son mari. Dans la création d'une famille, la naissance et l'éducation des enfants, la communication vivante et émotionnelle, l'organisation des loisirs et des loisirs, l'entretien ménager, les soins aux parents âgés et de nombreux autres aspects de la vie familiale, divers éléments du mode de vie traditionnel apparaissent et fonctionnent.

Dansant

Les danses nationales de l'Azerbaïdjan, ainsi que les véritables spectacles de rue, sont considérés comme faisant partie intégrante de la culture de ce pays. Des danseurs vêtus de costumes nationaux encerclaient les passants et rassemblaient autour d'eux des foules de curieux. L'un des plus populaires est le rituel "kosa-kossa" - des danses sur l'arrivée du printemps. Les jeunes se sont réunis en petits groupes et ont organisé des improvisations joyeuses directement dans la rue, recevant diverses friandises en récompense des spectateurs reconnaissants. La différence entre les danses masculines et féminines est frappante. Les danseurs azerbaïdjanais reproduisent la danse, dans une plus large mesure, avec la partie supérieure du corps : tête, bras, corps. Les filles envoûtent le public avec des mouvements fluides des mains, la courbe de la taille, un sourire malicieux et des tours de tête.

Un pays modeste, mais mystérieux et fier avec le beau nom d'Azerbaïdjan est parfaitement situé sur la mer Caspienne. Ne restant pas à la traîne de la société progressiste, le peuple azerbaïdjanais, construisant de gigantesques complexes dans la capitale et d'autres villes densément peuplées, développant des projets de bureaux, modernisant des plates-formes pétrolières, continue de respecter la richesse spirituelle de l'héritage de ses descendants. En Azerbaïdjan, les jeunes et les moins jeunes respectent strictement les traditions nationales. Ici, chaque personne dès l'enfance est plongée dans une atmosphère unique d'originalité.

Traditions de procréation

Pour éviter la naissance d'un enfant malade, les femmes enceintes azerbaïdjanaises essaient d'être toujours amicales et courtoises. Il est surtout utile, selon les anciennes coutumes, de s'attarder sur de belles fleurs, de l'eau ou du ciel. Après la naissance du bébé, ils se sont immédiatement baignés dans de l'eau salée pour que l'enfant soit honnête et courageux. Mais au premier bain, la mère ne doit pas être avec l'enfant. Lorsque les premières dents sont apparues chez le bébé, une cérémonie spéciale a eu lieu au cours de laquelle un plat de 7 types de céréales a été préparé. P Après que l'enfant ait eu 1 an, ils ont commencé à lui couper les ongles et à lui couper les cheveux. Il est de coutume de garder les cheveux et les ongles coupés en premier.

Les traditions répertoriées de l'Azerbaïdjan sont loin d'être une liste complète des traditions étonnantes de ce pays. En le visitant, vous pourrez ressentir par vous-même toute la diversité des peuples vivant sur ce territoire. Dans tous les cas, la connaissance des anciennes traditions des Azerbaïdjanais sera non seulement informative, mais aussi utile et parfois instructive.

L'Azerbaïdjan est un pays du sud-est du Caucase. De nombreux événements importants et intéressants ont eu lieu sur ces terres. Et l'histoire peut nous en dire beaucoup sur eux. L'Azerbaïdjan apparaîtra dans une rétrospective historique, révélant les secrets de son passé.

Localisation de l'Azerbaïdjan

Situé à l'est de la Transcaucasie. Du nord, la frontière de l'Azerbaïdjan est en contact avec la Fédération de Russie. Au sud, le pays borde l'Iran, à l'ouest - avec l'Arménie, au nord-ouest - avec la Géorgie. De l'est, le pays est baigné par les vagues de la mer Caspienne.

Le territoire de l'Azerbaïdjan est presque également représenté par des régions montagneuses et des plaines. Ce fait a joué un rôle important dans le développement historique du pays.

temps primitifs

Tout d'abord, nous apprenons les temps les plus anciens dans lesquels l'histoire nous permet de regarder. L'Azerbaïdjan a été habité à l'aube du développement humain. Ainsi, le plus ancien monument de la présence d'un Néandertalien dans le pays remonte à plus de 1,5 million d'années.

Les sites les plus significatifs de l'homme antique ont été découverts dans les grottes d'Azikh et de Taglar.

Azerbaïdjan antique

Le premier État, situé sur le territoire de l'Azerbaïdjan, était Manna. Son centre se trouvait à l'intérieur des frontières de l'Azerbaïdjan iranien moderne.

Le nom "Azerbaïdjan" vient du nom d'Atropat - le gouverneur qui a commencé à régner à Mann après sa conquête par la Perse. En son honneur, tout le pays a commencé à s'appeler Midia Atropatena, qui s'est ensuite transformé en nom "Azerbaïdjan".

L'un des premiers peuples qui ont habité l'Azerbaïdjan était les Albanais. Ce groupe ethnique appartenait à la famille linguistique du Nakh-Daghestan et était étroitement lié aux Lezgins modernes. Au 1er millénaire, les Albanais avaient leur propre État. Contrairement à Manna, elle était située dans le nord du pays. L'Albanie du Caucase était constamment exposée aux aspirations agressives de la Rome antique, de Byzance, du royaume parthe et de l'Iran. Pendant un certain temps, Tigran II a pu s'implanter dans de vastes régions du pays.

Au IVe siècle. n.m. e. Le christianisme est venu sur le territoire de l'Albanie, jusque-là dominé par les religions locales et le zoroastrisme, depuis l'Arménie.

conquête arabe

Au 7ème siècle n.m. e. un événement s'est produit qui a joué un rôle décisif dans l'histoire de la région. Il s'agit de la conquête arabe. Tout d'abord, les Arabes ont conquis le royaume iranien, d'où se trouvait l'Albanie, puis ont lancé une attaque contre l'Azerbaïdjan lui-même. Après que les Arabes aient capturé le pays, son histoire a fait un nouveau tour. L'Azerbaïdjan est maintenant devenu pour toujours inextricablement lié à l'islam. Les Arabes, ayant inclus le pays dans le califat, ont commencé à poursuivre une politique systématique d'islamisation de la région et ont rapidement atteint leurs objectifs. Les sudistes furent d'abord soumis à l'islamisation, puis la nouvelle religion pénétra dans les campagnes et le nord du pays.

Mais tout n'a pas été aussi facile pour l'administration arabe du sud-est du Caucase. En 816, un soulèvement a commencé en Azerbaïdjan contre les Arabes et l'islam. Ce mouvement populaire était dirigé par Babek, qui adhérait à l'ancienne religion zoroastrienne. Les principaux soutiens du soulèvement étaient les artisans et les paysans. Pendant plus de vingt ans, le peuple, mené par Babek, s'est battu contre les autorités arabes. Les rebelles ont même réussi à expulser les garnisons arabes du territoire azerbaïdjanais. Pour réprimer le soulèvement, le califat a dû consolider toutes ses forces.

État des Shirvanshahs

Malgré le fait que le soulèvement ait été écrasé, le califat s'est affaibli chaque année. Il n'avait plus la force, comme autrefois, de contrôler diverses parties d'un vaste empire.

Les gouverneurs de la partie nord de l'Azerbaïdjan (Shirvan), à partir de 861, ont commencé à s'appeler Shirvanshahs et à transférer leur pouvoir par héritage. Ils étaient théoriquement subordonnés au calife, mais en fait ils étaient des dirigeants complètement indépendants. Au fil du temps, même la dépendance nominale a disparu.

La capitale des Shirvanshahs était à l'origine Shemakha, puis Bakou. L'État a existé jusqu'en 1538, date à laquelle il a été inclus dans l'État persan des Safavides.

Dans le même temps, dans le sud du pays, il y avait une alternance d'états de Sajids, Salarids, Sheddadids, Ravvadids, qui non plus ne reconnaissaient pas du tout le pouvoir du califat, ou ne le faisaient que formellement.

Turkification de l'Azerbaïdjan

Non moins importante pour l'histoire que l'islamisation de la région, causée par la conquête arabe, était sa turquisation due à l'invasion de diverses tribus nomades turques. Mais, contrairement à l'islamisation, ce processus s'éternisa pendant plusieurs siècles. L'importance de cet événement est soulignée par un certain nombre de facteurs qui caractérisent l'Azerbaïdjan moderne : la langue et la culture de la population moderne du pays sont d'origine turque.

La première vague de l'invasion turque a été l'invasion des tribus Oguz des Seldjoukides d'Asie centrale, qui s'est produite au 11ème siècle. Cela s'est accompagné d'énormes destructions et destructions de la population locale. De nombreux habitants de l'Azerbaïdjan, fuyant, ont fui vers les montagnes. Ce sont donc les régions montagneuses du pays qui ont été les moins touchées par la turquisation. Ici, le christianisme est devenu la religion dominante et les habitants de l'Azerbaïdjan se sont mélangés aux Arméniens vivant dans les régions montagneuses. Dans le même temps, la population restée sur place, se mêlant aux conquérants turcs, a adopté leur langue et leur culture, tout en préservant l'héritage culturel de leurs ancêtres. Le groupe ethnique formé à partir de ce mélange a commencé à s'appeler les Azerbaïdjanais à l'avenir.

Après l'effondrement de l'État uni des Seldjoukides sur le territoire du sud de l'Azerbaïdjan, la dynastie Ildegezid d'origine turque a régné, puis pendant une courte période, ces terres ont été saisies par les Khorezmshahs.

Dans la première moitié du XIIIe siècle, le Caucase subit une invasion mongole. L'Azerbaïdjan a été inclus dans l'état de la dynastie mongole Khulaguid avec son centre sur le territoire de l'Iran moderne.

Après la chute de la dynastie Hulaguid en 1355, l'Azerbaïdjan a fait partie de l'État de Tamerlan pendant une courte période, puis est devenu une partie des formations étatiques des tribus Oghuz de Kara-Koyunlu et Ak-Koyunlu. C'est durant cette période qu'a eu lieu la formation définitive du peuple azerbaïdjanais.

L'Azerbaïdjan au sein de l'Iran

Après la chute de l'État d'Ak-Koyunlu en 1501, un puissant État safavide avec son centre à Tabriz a été formé sur le territoire de l'Iran et du sud de l'Azerbaïdjan. Plus tard, la capitale a été déplacée vers les villes iraniennes de Qazvin et d'Ispahan.

L'État safavide avait tous les attributs d'un véritable empire. Les Safavides ont mené une lutte particulièrement acharnée à l'ouest contre la montée en puissance de l'Empire ottoman, y compris dans le Caucase.

En 1538, les Safavides ont réussi à conquérir l'état des Shirvanshahs. Ainsi, tout le territoire de l'Azerbaïdjan moderne était sous leur domination. L'Iran a conservé le contrôle du pays sous les dynasties suivantes - Hotaki, Afsharids et Zends. En 1795, la dynastie Qajar d'origine turque régnait en Iran.

A cette époque, l'Azerbaïdjan était déjà divisé en plusieurs petits khanats, qui étaient subordonnés au gouvernement central iranien.

Conquête de l'Azerbaïdjan par l'Empire russe

Les premières tentatives d'établir le contrôle de la Russie sur les territoires de l'Azerbaïdjan ont été faites sous Pierre Ier. Mais à cette époque, l'avancée de l'Empire russe en Transcaucasie n'a pas eu beaucoup de succès.

La situation a radicalement changé dans la première moitié du XIXe siècle. Pendant les deux guerres russo-perses, qui ont duré de 1804 à 1828, presque tout le territoire de l'Azerbaïdjan moderne a été annexé à l'Empire russe.

Ce fut l'un des tournants de l'histoire. Depuis lors, l'Azerbaïdjan est lié à la Russie depuis longtemps. Le début de la production pétrolière en Azerbaïdjan et le développement de l'industrie appartiennent à l'époque de son séjour en Azerbaïdjan.

L'Azerbaïdjan au sein de l'URSS

Après la Révolution d'Octobre, des tendances centrifuges sont apparues dans diverses régions de l'ancien Empire russe. En mai 1918, la République démocratique d'Azerbaïdjan indépendante a été formée. Mais le jeune État n'a pas pu résister à la lutte contre les bolcheviks, notamment en raison de contradictions internes. En 1920, il a été liquidé.

Les bolcheviks ont créé la RSS d'Azerbaïdjan. Initialement, il faisait partie de la Fédération transcaucasienne, mais depuis 1936, il est devenu un sujet complètement égal de l'URSS. La capitale de celle-ci était la ville de Bakou. Au cours de cette période, d'autres villes d'Azerbaïdjan se sont également développées de manière intensive.

Mais en 1991, l'Union soviétique s'est effondrée. Dans le cadre de cet événement, la RSS d'Azerbaïdjan a cessé d'exister.

Azerbaïdjan moderne

L'État indépendant est devenu connu sous le nom de République d'Azerbaïdjan. Le premier président de l'Azerbaïdjan est Ayaz Mutalibov, qui était auparavant le premier secrétaire du comité républicain du Parti communiste. Après lui, Heydar Aliyev a tour à tour occupé le poste de chef de l'Etat. Actuellement, le président de l'Azerbaïdjan est le fils de ce dernier. Il a pris ses fonctions en 2003.

Le problème le plus aigu de l'Azerbaïdjan moderne est le conflit du Karabakh, qui a commencé à la fin de l'existence de l'URSS. Lors de la confrontation sanglante entre les forces gouvernementales de l'Azerbaïdjan et les habitants du Karabakh, avec le soutien de l'Arménie, la République non reconnue d'Artsakh a été formée. L'Azerbaïdjan considère ce territoire comme le sien, de sorte que le conflit se renouvelle constamment.

Dans le même temps, on ne peut manquer de noter les succès de l'Azerbaïdjan dans la construction d'un État indépendant. Si ces succès se développent à l'avenir, la prospérité du pays deviendra le résultat naturel des efforts conjoints du gouvernement et du peuple.

Elle nous oblige simplement à faire la révérence vers l'Azerbaïdjan, pour ne pas offenser les éternels pays rivaux de la région !
De plus, l'origine des Azerbaïdjanais n'est pas aussi simple qu'on le pense généralement !

personnes artificielles

Comme les Mordoviens, les Azéris sont un terme moderne qui a été utilisé pour désigner de manière générique les peuples du Caucase qui vivaient dans la province iranienne de « l'Azerbaïdjan iranien » du même nom et autour du lac d'Ourmia.
Il est devenu largement utilisé lorsque l'URSS a inclus la moitié du "grand Azerbaïdjan" dans sa composition, appelant cette formation la RSS d'Azerbaïdjan.
Une telle approche primitive a permis d'attribuer ce groupe ethnique complexe à une seule unité, mais a complètement ignoré les nombreuses différences.
Après tout, même la population de l'Azerbaïdjan et de sa partie iranienne est assez différente.

Initialement, l'Azerbaïdjan s'appelait la région d'Atropatena (Northern Media), qui se traduit par "le pays d'Aturpat", qui occupait le sud de l'Azerbaïdjan actuel et une partie de l'Azerbaïdjan iranien.

Aturpat - "gardien du feu", un nom iranien d'origine zoroastrienne, qui était le roi légendaire de ces lieux. En fait, avec l'arrivée des Indo-Européens, l'histoire de l'Azerbaïdjan commence ici.

Composantes du peuple azerbaïdjanais

Les zoroastriens adorateurs du feu sont devenus la principale population de ces terres, ayant assimilé les tribus autochtones du Caucase, proches des anciens Européens. Jusqu'à présent, l'Azerbaïdjan est appelé le "pays du feu", bien qu'il professe depuis longtemps l'islam, et non le culte d'Ahura Mazda.
Les terres fertiles ont attiré ceux qui voulaient de l'argent facile, bientôt les Scythes, les Massagets et leurs parents Parthes, puis les Turcs : Oguzes, Huns, Khazars apparaîtront ici.

Ce dernier a changé l'histoire ethnique de la région, rendant l'élément turc dominant, et non l'élément iranien, comme c'était le cas auparavant.
La conquête arabe, l'islamisation forcée du pays a encore renforcé le lien de l'Azerbaïdjan avec le monde de l'islam.
Les Turcs et les Arabes, et plus tard les Mongols, professeront l'islam, ce qui signifie que les peuples azerbaïdjanais se battront constamment sous les drapeaux de différents califats, porteurs de foi ou simplement luttant pour les intérêts des autres.

La population iranienne et son paradigme culturel se dissolvaient et disparaissaient de plus en plus dans le monde turc, il s'est finalement fixé à l'apogée de l'Empire ottoman, où l'un des clans turcs, les Seldjoukides, descendait directement des descendants de la population mixte de les Turcs, les restes des Massagètes et la population de l'Azerbaïdjan moderne.

Les Azerbaïdjanais, en tant que peuple, se sont développés à la suite d'un long développement historique, de la consolidation progressive d'anciennes tribus locales (Albanais, Udins, Caspiens, Talysh, etc.) avec des tribus turcophones venues à différentes périodes - les Huns, Oguzes, Kypchaks, etc., - et Selon l'opinion existant dans la science, le changement des langues indigènes de la population par la langue turque parlée ici remonte aux XIe-XIIIe siècles.
À leur tour, les tribus turcophones étaient plutôt variées dans leurs composantes ethniques, réunissant de nombreuses autres tribus, en partie plus anciennes, qui ont ensuite participé à l'ethnogenèse non seulement des Azerbaïdjanais, mais également d'un certain nombre d'autres peuples turcophones.
S. Gadzhiyeva (célèbre ethnographe du Daghestan)

Pendant longtemps, la zone frontalière entre l'Iran et le port ottoman a également été la zone frontalière des parties turque et iranienne du peuple azerbaïdjanais.
Mais au 19ème siècle, cela s'est complètement estompé.

Avis des généticiens

Hadji Murad, bien que n'étant pas un Azerbaïdjanais

La génétique aime confondre les choses.
C'est ce qui s'est passé avec les Azerbaïdjanais. Selon leurs données, la trace génétique des Turcs est plutôt faible et appartenait à petit groupe d'hommes, probablement l'élite des Turcs, qui recrutaient des harems parmi les femmes locales.
Mais la majorité des Azerbaïdjanais ont des haplotypes des peuples autochtones du Caucase, ce qui souligne leur rôle important dans la formation du peuple.
La répartition du groupe R1B et des G typiques du Moyen-Orient est également significative.
Mais la part du R1A iranien est assez modeste...
Cela réfute l'opinion sur la forte proportion de Perses dans la genèse des Azerbaïdjanais.

Anthropologie des Azerbaïdjanais

L'un des types anthropologiques de l'Azerbaïdjan

Les Azerbaïdjanais sont des Caucasoïdes de type méditerranéen et pontique, avec une prédominance presque totale des yeux et des cheveux foncés.

• la forme de la tête est longue
• taille moyenne et supérieure à la moyenne,
• la construction asthénique et le métabolisme accéléré prédominent.

La tête allongée des Azerbaïdjanais est peut-être la principale caractéristique distinctive, car les autres peuples caucasiens ont la tête large. Ceci est associé à l'opinion selon laquelle les Indo-Européens d'Iran avaient la tête longue, mais les généticiens nient leur contribution significative.

Le dictionnaire Brockhaus et Efron appelle les Turcs azerbaïdjanais par langue et les Iraniens par race.

Avis des linguistes

Ici le rôle des linguistes n'est pas très significatif : les Azerbaïdjanais parlent la langue turque, le groupe Oguz, avec une forte influence des langues du groupe Kypchak (iranien).
Il s'agit très probablement de la deuxième langue que les Azerbaïdjanais ont adoptée des conquérants turcs, mais il n'y a aucune donnée sur leur langue d'origine.

Alors d'où viennent les Azerbaïdjanais ?

Résumant toutes les données : les Azerbaïdjanais sont à plusieurs reprises un peuple mixte.
substrat d'origine de aborigènes du Caucase a d'abord reçu l'influence indo-aryenne des médias aux Parthes, puis le turc. Cette dernière a eu un impact décisif sur la langue et la religion du peuple, mais a eu un effet plutôt faible sur l'anthropologie de la population !

Étant donné que les analogies morphologiques les plus proches du groupe de population caspienne sont notées parmi la population de l'Afghanistan et de l'Inde du Nord, les ancêtres des Azerbaïdjanais doivent être recherchés parmi ces peuples anciens qui ont simultanément donné naissance aux Nuristanis et à de nombreux peuples de l'Inde du Nord ...
Mais même en l'absence de données paléoanthropologiques, les matériaux somatologiques suggèrent que les ancêtres immédiats du peuple azerbaïdjanais devraient être recherchés parmi les anciens peuples d'Asie Mineure et que les liens dans la direction sud-est sont décisifs dans l'ethnogenèse des Azerbaïdjanais.
Le contact avec les peuples qui parlaient des langues turques et la transition vers la langue turque qui lui est associée n'ont eu aucun impact notable sur la formation des caractéristiques anthropologiques du peuple azerbaïdjanais.
V. Alekseev (anthropologue russe)

Les Azerbaïdjanais d'aujourd'hui sont culturellement et linguistiquement proches des Turcs, mais par leur origine ils ne sont pas moins proches des peuples les plus anciens du Caucase et du Moyen-Orient.