Le projet « Répit » est un groupe périscolaire destiné aux enfants de 3 à 16 ans présentant de multiples troubles du développement (ci-après dénommés TDM). Le groupe est conçu pour 7 personnes et travaillera 3 jours par semaine, dont 2 impliquent le séjour de 3 à 5 enfants avec une équipe de nuit, et le reste jusqu'à 20h30, un jour (vendredi) tout le groupe reste jusqu'à 21h :30. Dans la ville A Togliatti, le groupe « Répit » avait déjà été ouvert sur la base d'un des centres de rééducation, mais après un an et demi de travaux, seules 8 familles voulaient utiliser ses services. Il y a eu d’autres tentatives, mais elles ont toutes échoué. Après avoir analysé la situation, nous avons lancé un projet pilote utilisant les fonds reçus lors de l'organisation d'un concert caritatif d'une durée de 3 mois sur la base d'un des groupes de maternelle. Et déjà au cours des deux premiers mois, environ 17 familles ont profité des services du groupe, et il y avait beaucoup plus de personnes disposées à le faire. Avantages de notre projet : - les enfants sont adaptés, ils connaissent déjà le Centre et les enseignants ; -les parents font confiance aux enseignants du Centre ; -les enseignants ont été formés au déplacement des enfants atteints de TMS, à la communication alternative et formés aux méthodes de soins et d'alimentation ; -Le centre est bien équipé et possède sa propre cuisine. Seules des modifications mineures du groupe de sommeil sont nécessaires. Durant les 9 mois (de septembre à mai) de travail du groupe « Répit », au moins 40 familles pourront bénéficier de ses services, et un total de 777 services leur seront offerts. Cela signifie que dans 40 familles élevant des enfants polyhandicapés, la qualité de vie s'améliorera, les relations se renforceront et le climat général au sein de la famille s'améliorera.

Objectifs

1. Améliorer la qualité de vie et renforcer les familles élevant des enfants handicapés en organisant le travail continu et continu du groupe « Répit »

Tâches

1. Aménager un environnement pour le groupe Répit comprenant une salle de jeux, un coin nuit, une salle à manger et une salle d'hygiène.
2. Organiser le travail du groupe « Répit », incluant la constitution d'une base matérielle et technique, la mise à disposition du personnel, de la nourriture et de la sécurité.
3. Créer une base de données de jeux pour enfants atteints de TMS, joués de préférence le soir, avec l'accompagnement d'un thérapeute par le jeu.
4. Offrir la possibilité aux familles élevant des enfants atteints de TMS de participer gratuitement au groupe « Répit », incluant les quarts de nuit.

Justification de l'importance sociale

Selon Rosstat, pour 2017, il y a 10 235 enfants handicapés dans la région de Samara, dont environ 3 000 sont des enfants de la ville. Togliatti. Selon les experts, le nombre d'enfants atteints de multiples troubles du développement peut atteindre 25 % du nombre total d'enfants handicapés. En règle générale, ces enfants ne peuvent pas bouger de manière autonome, manger, ils ont une déficience visuelle, un enfant sur deux ressent de la douleur, ils ne peuvent pas se passer d'une aide constante et ont besoin de soins et d'attention 24 heures sur 24. Souvent, les enfants atteints de TMS souffrent de troubles du sommeil et les parents, lorsqu'ils s'occupent de l'enfant, peuvent eux-mêmes se retrouver avec peu ou pas de repos, ce qui, bien sûr, a un effet néfaste sur la santé. Notre Centre visite régulièrement 30 familles, dont 30 % sont des familles monoparentales. Selon une enquête auprès des parents réalisée dans notre centre, 80 % des familles constatent des complications dans les relations familiales déjà 3 ans après la naissance d'un enfant, citant la fatigue générale, l'incapacité des conjoints à passer du temps seuls, ainsi que des difficultés financières comme le raison. Compte tenu du fait qu'en 2017, dans la ville de Togliatti, il y a eu 25 551 mariages et 13 774 divorces, nous comprenons qu'il est particulièrement important de soutenir les familles élevant des enfants handicapés, de donner aux parents la possibilité de résoudre leurs problèmes urgents, de suivre un traitement, et enfin, dormez et détendez-vous. Notre projet donnera aux parents la possibilité de consacrer du temps à eux-mêmes, à leur conjoint et à d'autres enfants, ce qui signifie qu'il contribuera à améliorer la qualité de vie et à renforcer les familles élevant des enfants handicapés. Nous croyons fermement que, tout comme nos enfants spéciaux ont droit à une enfance ordinaire, les parents spéciaux ont droit à une vie ordinaire, remplie non seulement de traitements et de solutions à des problèmes sans fin, mais aussi de joies simples.

Du village à la forêt la plus proche, la route traversait un vaste champ. Vous vous y promenez un jour d'été - le soleil brûle, il fait chaud. Il semble qu'il n'y ait pas de fin à ce domaine.

Mais juste à mi-chemin, juste à côté de la route, un bouleau vert et étalé poussait.

Quiconque marche de la forêt au village ou en revient, s'assoira certainement et se détendra à l'ombre fraîche sous un vieil arbre.

Et c'était ainsi autrefois glorieux : tout autour du champ brillait même du soleil, et sous les bouleaux épais il faisait frais et frais. Les feuilles vertes bruissent au-dessus de votre tête, comme pour vous appeler à vous asseoir et à vous reposer un peu.

Les locaux appelaient donc ce bouleau « Répit ».

Au début du printemps, le soleil ne fera que mieux se réchauffer, mais Respite est déjà devenu vert, se dresse au milieu d'un champ, tout couvert de jeunes feuilles collantes.

Et à l’automne, Répit est devenu tout jaune. Le vent soufflera et les feuilles dorées voleront.

Des troupeaux entiers d'oiseaux migrateurs se sont assis pour se reposer sur un bouleau.

Et c'est la coutume, année après année, depuis de nombreuses années : qu'une personne marche de la forêt au village, ou qu'un oiseau vole de quelque part au loin - pour tout le monde, un bouleau au milieu d'un champ sert de lieu de repos.

Mais un automne, les garçons rentraient chez eux avec un fagot de broussailles. Ils atteignirent le bouleau et, comme prévu, s'assirent pour se reposer.

En automne, c'est désagréable partout : le champ est vide, gris, le grain a été récolté depuis longtemps, seul le chaume sec dépasse comme une brosse dure et épineuse. Et juste à côté de la route, les champs de pommes de terre deviennent sombres. Leurs sommets sont devenus noirs, les pluies et les vents les ont frappés jusqu'au sol.

Les gars se sont assis sous l'arbre pendant un moment, puis l'un d'eux a suggéré : «Allumons un feu, réchauffons-nous et faisons cuire des pommes de terre dans la cendre.»

Ils cassèrent des bâtons secs de broussailles et commencèrent à faire du feu, mais il ne brûla pas : le vent éteignit le feu.

- Attendez! - crie un garçon. - Faites glisser les branches vers le bouleau. C’est comme un poêle juste là, jusqu’aux racines, le feu ne soufflera pas là.

C'est ainsi que cela a été arrangé.

Depuis, les gars se sont installés pour allumer un feu entre les racines de bouleau et cuire des pommes de terre. Et c'était très pratique d'allumer un feu : ils enlevaient l'écorce du même bouleau, elle brûlait chaudement, et en un instant le feu s'enflammait.

Toute l'écorce a été retirée de l'arbre. Et entre les racines, ils ont brûlé un grand trou noir - un véritable four.

L'hiver est arrivé. Les gars ont arrêté d'aller dans la forêt.

Tout autour : les champs et les forêts étaient recouverts de neige. Au milieu d'un champ blanc, seul un bouleau était visible. Ses branches sont devenues glacées et couvertes de givre. Et quand le soleil s'est levé le matin, le bouleau semblait rose tendre, comme peint avec un pinceau fin sur le fond bleu du ciel glacial. Seulement en dessous, jusqu'aux racines, il y avait encore un trou noirci. Mais maintenant, elle n'était plus très visible - l'extérieur était légèrement saupoudré de neige.

Mais maintenant, l'hiver est passé. Des ruisseaux commencèrent à couler. Le champ était plein de plaques dégelées, tout autour était en fleurs et devenait vert.

Et un seul Repit n’était pas couvert de feuilles vertes ce printemps. Elle se tenait nue, assombrie. Le vent cassait ses branches sèches et ne laissait que des branches épaisses et crochues.

"Notre bouleau est sec, maintenant il n'y aura plus de répit", ont-ils déclaré dans le village.

Et puis un jour, des gens armés d'une hache et d'une scie sont arrivés sur une route, ont abattu un arbre sec et l'ont emporté comme bois de chauffage.

Tout ce qui restait du Répit était une souche, et en dessous se trouvait un trou noir et carbonisé.

Un jour, un forestier marchait du village à son pavillon, et les gars qui l'accompagnaient sont également allés dans la forêt pour cueillir des baies. Nous arrivons au milieu du terrain. Il fait chaud, mais il n’y a nulle part où se cacher du soleil ; il n’y a qu’une seule souche d’arbre qui dépasse au bord de la route.

Le forestier le regarda et lui fit un signe de la main.

« Qui, dit-il, a la conscience de gâcher le répit ? Ils ont brûlé un trou jusqu'aux racines et ont arraché toute l'écorce du tronc...

Les garçons avaient honte. C'est ce qu'ils ont fait. Ils se regardèrent et racontèrent tout au forestier. Il secoua la tête.

« Eh bien, dit-il, vous ne pouvez pas revenir sur ce qui s'est passé, mais maintenant vous devez corriger votre culpabilité. »

Les gars étaient contents. Mais comment puis-je y remédier ?

«C'est comme ça», dit le vieil homme. - Venez à ma loge à l'automne. Nous déterrerons de jeunes buissons et bouleaux et les planterons tout au long de la route.

C'est ce que nous avons décidé. C'était il y a dix ans.

Et maintenant, toute la route menant à la forêt est bordée d'arbres et de buissons. Et au milieu du chemin, il y a une vieille souche large qui dépasse.

C'est là que tout le monde s'assoit encore pour se reposer. Certains sont assis sur une souche, d'autres sont assis comme ça, sur le sol, à l'ombre de jeunes bouleaux denses. Et cet endroit s’appelle encore « Répit ».

20.05.2016 10:19

Avec qui dois-je confier l’enfant ? C'est une question à laquelle sont confrontés de nombreux parents qui se trouvent dans une situation où ils doivent aller travailler, aller à l'hôpital ou partir pour affaires. C'est particulièrement difficile pour les familles dans lesquelles un enfant est élevé par un seul parent ou si un enfant handicapé grandit dans la famille.

Le programme « Répit » a débuté au centre de ressources pour le soutien à la famille et à l'enfance d'Otradnoe et s'est d'abord adressé aux familles avec enfants handicapés. Récemment, le programme peut être utilisé par toutes les familles qui se trouvent dans des situations de vie difficiles. Actuellement, le projet est mis en œuvre dans 29 centres d'aide aux familles et aux enfants dans différents quartiers de Moscou.

«Je suis parent» a rencontré la chef de l'un des départements d'aide sociale aux familles et aux enfants, Svetlana Pavlovna Uvarova, qui a partagé les premiers résultats de l'expérience.

But et objectifs du projet

Le programme « Répit » existe depuis 2012 et comprend des groupes de courte durée pour les enfants de 9h00 à 13h00 en semaine. Ce n'est pas une alternative ni à un jardin d'enfants ni à une école, puisque le service d'aide sociale aux familles n'est pas un établissement d'enseignement. Cependant, grâce au « Répit », les parents ont la possibilité de laisser leur enfant sous la surveillance de spécialistes et. Si un enfant a des problèmes de comportement ou de développement psychologique, il essaie également de les résoudre en groupe. De plus, dans le cadre du projet, les mères et les pères eux-mêmes reçoivent un soutien psychologique et apprennent à rester des parents attentifs même dans des situations de vie difficiles.

Les spécialistes du service d'aide à la famille admettent qu'il n'est pas vrai que les gens aient un instinct parental inné. Parfois, il faut le réveiller et lui expliquer les choses les plus simples : combien il est important de serrer son enfant dans ses bras, d'écouter ce qui l'inquiète et de lire un conte de fées le soir.

Comment se passent les cours ?

Selon la situation au sein du programme, vous pouvez laisser l'enfant dans le groupe une ou plusieurs fois, ou vous pouvez l'y emmener en permanence (par exemple, lorsque l'enfant ne peut pas fréquenter la maternelle ou l'école en raison de conditions de santé). Des psychologues et des enseignants travailleront avec lui et auront pour tâches :

• préparation psychologique et sociale de l'enfant à l'école ;
• développement et acquisition d'idées de base sur le monde qui nous entoure et sur ce qui attend l'enfant à son entrée à l'école ;
• activités créatives à travers l’art-thérapie et l’utilisation d’autres techniques.

Le séjour de l’enfant dans le groupe commence par une communication entre spécialistes et parents pour clarifier les caractéristiques individuelles et les situations survenues la veille ou se produisant en général avec l’enfant. Vient ensuite l'exercice, suivi de cours de développement et de communication de groupe. Puis des studios de création, travaillent avec des psychologues et des orthophonistes. Un planning individuel est établi pour chaque enfant, qui précise l'heure de fréquentation d'un cours particulier.

Voici juste une liste partielle des activités qui peuvent être assignées à un enfant :

• studio d'art "Renaissance" - thérapie par le dessin basée sur les beaux-arts ;
• studio « Bibliothèque vivante » - bibliothérapie, où la tâche principale du spécialiste est le développement de l'enfant par la cognition ;
• musicothérapie - le développement de la sphère psycho-émotionnelle de l'enfant par le jeu de la guitare dans le studio « Strings of the Soul » et le chant choral dans le studio « Rassvet » ;
• studio "Rythme" - développement des compétences en danse et en communication dans le processus d'enseignement de la danse ;
• des master classes dans l'atelier Domovenok, où les enfants apprennent à cuisiner et cela leur apporte un grand plaisir, et en même temps, les spécialistes du centre donnent des conseils sur une bonne nutrition ;
• section sportive « Mouvement - Vie », où se déroulent le tennis, le football, le mini-football et l'entraînement physique ;
• atelier de menuiserie et de plomberie, où les enfants apprennent quelques gestes simples du quotidien.

Tous les spécialistes de la famille ont fait des études supérieures et sont intérieurement motivés à aider les gens. Au cours de leur travail, les spécialistes du département améliorent leurs compétences professionnelles.

Qui peut participer au programme ?

Toutes les familles confrontées à des problèmes qui les empêchent de s'occuper de leur enfant ou de l'emmener à la maternelle peuvent participer au programme. De plus, les parents d'enfants ayant des besoins particuliers, ainsi que les enfants ayant des problèmes de communication et de comportement, peuvent bénéficier d'un « répit ». Des spécialistes du département d'aide sociale aux familles aident à collecter un ensemble de documents nécessaires et à le fournir au département de protection sociale de la population de la région, où une décision est prise quant à la nécessité pour la famille de participer au programme « Répit » . Après obtention de l'autorisation, un accord est conclu et les travaux commencent dans le cadre d'un plan individuel de fourniture de services sociaux à chaque famille en fonction des problématiques posées.

Difficultés de mise en œuvre du programme

"Le résultat dépend toujours d'une seule chose : la prise de conscience par les parents de leur problème", explique la chef du département, Svetlana Pavlovna Uvarova. - Les mamans et les papas supposent parfois que le problème de l'enfant est son problème. Il y a des situations où les parents viennent exposer les problèmes de l'enfant, en le blâmant uniquement et sans penser à leur participation à leur apparence. C'était comme s'il vivait et avait été élevé seul, et qu'ils n'avaient rien à voir avec ça. Tous les parents ne peuvent pas aborder les problèmes relationnels de l’autre côté. Et c’est là la plus grande difficulté, donc la tâche principale est de changer la relation enfant-parent, et non de refaire l’enfant.

Vladlena Vorona

RESPIRER

RESPIRER

1. Un petit arrêt, un petit repos pour reprendre son souffle, respirer. Il conduisait le cheval sans lui laisser de répit.

3. trans. Une rupture dans la lutte armée, des conditions dans lesquelles il est possible de travailler pacifiquement (néol.). "Lénine nous a dit à plusieurs reprises que le répit que nous avions obtenu des Etats capitalistes risquait d'être de courte durée." Staline .

Dictionnaire explicatif d'Ouchakov. D.N. Ouchakov. 1935-1940.

Synonymes:

Voyez ce qu'est « SOUFFLE » dans d'autres dictionnaires :

Voir arrêter... Dictionnaire de synonymes

RESPIRER, et, les femmes. 1. Une petite pause pour reprendre son souffle, respirer. Poursuivre quelqu'un sans pause. Donnez une pause à quelqu'un. 2. transfert Rompre dans quoi n. des activités qui permettent de reprendre des forces. P. dans un litige. Dictionnaire… … Dictionnaire explicatif d'Ojegov

répit- rus respite (f) eng rest pause fra pause (f) de récupération deu Erholungspause (f) spa pausa (f) … Sécurité et santé au travail. Traduction en anglais, français, allemand, espagnol

répit- RESPIRER, et, pluriel. shek, ça. shkam, f Peren. Une période de temps pendant laquelle le travail est brièvement interrompu afin que vous puissiez reprendre des forces et vous détendre ; Syn. : Coll. pause fumée, pause. Il fut un temps où le travail rural était peu de temps... ... Dictionnaire explicatif des noms russes

G. 1. Inspirez et expirez profondément lorsque la respiration est difficile. 2. transfert Cessation temporaire de toute action ou état ; se reposer en travaillant. Dictionnaire explicatif d'Éphraïm. T.F. Efremova. 2000... Dictionnaire explicatif moderne de la langue russe par Efremova

Répit, répit, répit, répit, répit, répit, répit, répit, répit, répit, répit, répit, répit (Source : « Paradigme entièrement accentué selon A. A. Zaliznyak »)... Formes de mots

répit- devant la souris, et, genre. p.m. h. shek... Dictionnaire d'orthographe russe

répit- (1 g) ; PL. devant/shki, R. devant/shek... Dictionnaire orthographique de la langue russe

ET; PL. genre. shek, ça. shkam; et. 1. Rétablir une respiration normale. Prononcez sans répit, avec répit. Boire sans pause, avec une pause. 2. Arrêtez-vous, faites une pause pour vous reposer pendant ce que l. travaux en cours d'exécution. Un P.P. prolongé au travail... Dictionnaire encyclopédique

répit- faire une pause dans l'action... Compatibilité verbale des noms non objectifs

Livres

• Répit (traduit de l'italien par Dmitrieva E. ; préface de Solonovich E.), Levi P.. ...
• Une pause. Merci pour la lumière. Ressort avec coin ébréché. Histoires, Mario Benedetti. La prose du plus grand écrivain uruguayen a été publiée plus d'une fois dans notre pays. Le tome « ​​Sélectionné » comprend trois romans : « Merci pour la lumière », « Répit », « Printemps au coin cassé » (les deux derniers…

Les mères d'enfants gravement handicapés ne se reposent parfois pas pendant des années, car elles ne peuvent laisser leur enfant ni de jour ni de nuit. Ils sont très épuisés, il n’y a absolument personne pour les remplacer. Les loisirs sociaux constituent le type d'aide le plus souhaitable pour cette catégorie de parents.

Médecin-chef du service palliatif mobile pour enfants "Mercy" Ksenia Kovalenok

C’était le deuxième enfant d’Olia et elle voulait vraiment que tout se passe bien cette fois-ci. Son premier-né, Vanyusha, sept ans, dans le langage médical, était « alité » : il ne bougeait pas, il devait être nourri par sonde. Olga en a assez de lui, et maintenant elle est enceinte pour la deuxième fois, et même dans une famille monoparentale.

Quelle patience et quel courage il faut avoir pour ne pas sombrer dans le désespoir dans une telle situation. Olga a réussi d'une manière ou d'une autre à se ressaisir et à chasser le découragement. Chaque matin, je me réveillais avec la pensée que le Seigneur ne me confie pas un fardeau exorbitant. Si cela se produit, cela signifie qu'elle est capable de le supporter.

Plus la naissance était proche, plus la question semblait insoluble : avec qui laisser Vanya l'aînée, mais complètement sans défense. Le personnel (du projet) a aidé Olga à sortir d'une situation apparemment désespérée. En 2013, le centre médical Mercy a lancé un nouveau programme, « Répit social », spécialement pour de tels cas. Pendant un an, une équipe de soignants professionnels a été constituée ici.

Le médecin-chef du service mobile de soins palliatifs pour enfants "Mercy" Ksenia Kovalenok raconte avec joie à quel point tout s'est terminé avec succès dans cette affaire : « Olya a amené Vanya au centre médical et est partie calmement pour la maternité. Nous nous sommes occupés de lui. Notre paroisse avait un frère en parfaite santé. Maman est revenue heureuse et a emmené les deux enfants. Nous donnons aux mères d’enfants handicapés la possibilité de se détendre et d’améliorer leur santé en transférant temporairement les soins de leur enfant spécial entre les mains de nos soignants.

Mais il peut y avoir plusieurs personnes handicapées dans une famille, et alors l'aide du « Répit Social » est presque l'affaire d'une vie. Récemment, une mère est arrivée au centre avec des jumeaux handicapés, très lourds et alités. Avant cela, ma mère s’occupait d’eux continuellement, nuit et jour, pendant de nombreuses années. Et pour la première fois de ma vie - et les enfants avaient déjà 11 ans - j'ai pu les quitter un moment. Il est très difficile pour une personne qui n'a pas été à sa place d'imaginer quelle montagne est tombée de ses épaules. Puis cette mère a écrit une lettre de gratitude très touchante, mais est-ce vraiment là le but...

«Et», raconte Ksenia Kovalenok, «il y a eu un cas où nous avons dû aider une famille nombreuse lors de réparations forcées. Un enfant handicapé nécessite des conditions particulières. Bien sûr, nous l'avons accueilli pendant un mois. Pendant ce temps, ils ont juste réussi à remettre de l’ordre dans l’appartement.

Pour nous, il s’agit de rénovation domiciliaire – quelque chose qui relève du quotidien. Et pour les personnes handicapées, c’est presque une question de survie. Pour eux, « conditions de vie » et « qualité de vie » sont essentiellement synonymes. Vous pouvez sans aucun doute confier votre enfant au personnel du centre médical Mercy : il tombera entre de bonnes mains attentionnées. Habituellement, ils le donnent pendant un mois. Pendant ce temps, une mère fatiguée peut faire une montagne de choses urgentes : améliorer sa santé, rénover son appartement. Être handicapé occupe la majeure partie de votre vie, mais tous les enfants, sans exception, ont besoin d'attention.

Que savons-nous des mères dont les enfants sont gravement handicapés ? Ces femmes ne se reposent pas pendant des années car elles ne peuvent pas laisser leur enfant jour et nuit. Ils sont très épuisés, il n’y a absolument personne pour les remplacer. Les loisirs sociaux constituent le type d'aide le plus souhaitable pour cette catégorie de parents.

Mais en laissant l'enfant pendant un certain temps, la mère doit être sûre qu'il recevra tout ce dont il a besoin. L'hôpital du centre médical dispose de toutes les conditions nécessaires pour soigner les patients gravement malades. Certains spécialistes marchent régulièrement avec eux, pratiquent la thérapie par l'exercice et le développement général. À la maison, sans assez d’énergie et de temps, les mères ne sont pas toujours capables de faire tout cela.

«Par exemple, nous pouvons régulièrement laver nos enfants dans la salle de bain», explique Ksenia Vladimirovna. - Cela semblerait être une bagatelle. Mais de nombreuses mères ne sont pas capables de le faire régulièrement, tout simplement parce que c'est très difficile pour elles physiquement : l'enfant grandit et les parents doivent constamment le porter. Nous disposons de dispositifs spéciaux et les sœurs ne peuvent pas s’occuper seules de ces enfants.

En fait, il existe deux types de « loisirs sociaux » au centre de Marfo-Mariinskaya. Le premier est la possibilité d'amener l'enfant au service 24 heures sur 24. Dans ce cas, des spécialistes du service mobile de soins palliatifs pour enfants (projet du service d'aide "Miséricorde") s'occupent constamment de l'enfant pendant qu'il vit dans le respis sur le territoire du monastère Marfo-Mariinsky. Le deuxième type de « répit social » est la possibilité de recevoir un soignant à domicile. En règle générale, ils l'appellent pendant plusieurs heures. Les mères utilisent cette option lorsqu'elles ont un besoin urgent d'aller quelque part.

Les cas sont très différents, y compris ceux d’une complexité accrue. Par exemple, les familles nombreuses avec des personnes handicapées postulent. Il arrive qu'un enfant handicapé soit pris en charge par sa grand-mère. Pour une personne âgée, c’est une croix lourde à porter. Vos propres problèmes de santé se font constamment sentir. Ces personnes ont besoin de soins particuliers. Il arrive que la mère elle-même ait des problèmes de santé. Pour certains, les soignants viennent deux fois par semaine, tandis que d’autres utilisent les services du programme une fois par an. La mère de l'un des services a reçu un diagnostic de cancer et a dû suivre un traitement de longue durée à l'hôpital. On lui a donné cette opportunité. Il y a un père dans la famille, mais le centre médical a mis à disposition une infirmière pendant un mois entier. Les psychologues travaillaient avec toute la famille en même temps. Pendant que la mère était à l’hôpital et qu’une infirmière s’occupait de l’enfant, la famille a réussi à trouver une nounou permanente.

Si la mère elle-même a besoin d'un traitement, elle suggère de placer l'enfant dans un centre médical pour toute la période. Et puis une femme peut, par exemple, aller dans un sanatorium. Le problème est que les mères ont souvent peur de laisser pendant longtemps leurs enfants gravement malades à quelqu'un. Ils sont tellement habitués à être côte à côte avec leur enfant 24 heures sur 24 qu'ils ne peuvent imaginer aucune « doublure ». Même temporaire. Et c'est déjà un problème psychologique. Dans de tels cas, la mère est invitée à rester à l'hôpital avec l'enfant ou à la maison avec une infirmière : cela lui facilite la tâche.

Pour beaucoup, le contact avec le centre équivaut à rentrer chez soi. L'ambiance est presque chaleureuse. Et les proches ici ont plus de temps pour communiquer, et quoi de plus important ?

Est un projet. Vous pouvez le soutenir en devenant.